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Réformer, oui. Imiter, non. Le Maroc face au leurre parlementaire... 931


Réformer, oui. Imiter, non. Le Maroc face au leurre parlementaire...

Partout où il a été adopté, le modèle parlementaire montre ses limites. En Europe, les crises politiques répétées et les gouvernements éphémères se multiplient, nourrissant le désenchantement citoyen. En Israël, la succession d’élections en un laps de temps restreint illustre une instabilité chronique. En Grande-Bretagne, la saga du Brexit a révélé les failles d’un système tiraillé entre légitimité électorale et fragmentation politique. Partout, la logique des coalitions fragiles et des compromis de circonstance a transformé le parlementarisme en machine à divisions et en vecteur de populisme. Là où le parlement se fragmente, c'est la crise assurée: la France est entrain de l'expérimenter amèrement. Et pourtant c'est quand le parlementarisme s’essouffle que certains interrogent l'équilibre institutionnel du pays, l'évoquant de manière anachronique en tant que modèle adéquat ! Ce constat suscite un débat récurrent; Certains milieux, séduits par un idéal importé, proposent de « parlementariser » davantage le système politique, voire de réduire encore plus le rôle institutionnel du Souverain. Une proposition affriolente en apparence, mais dangereusement déconnectée des réalités nationales, historiques, sociologiques et profondément politiques; L'équilibre institutionnel au Maroc s'étant forgé par l’histoire en cohérence avec la géographie et les données démographiques. Le Maroc n'est pas un pays comme les autres et son peuple encore moins. C'est un Etat nation d'un particularisme qui se distingue beaucoup parmi d’autres particularismes dans la région et au-delà. Depuis la Constitution de 2011, le pays avance sur une trajectoire singulière : celle d’une monarchie constitutionnelle équilibrée, conjuguant stabilité de l’État et pluralisme politique réel. Cette articulation subtile entre la légitimité historique du Trône et la légitimité démocratique des autres institutions a permis au pays d’éviter les turbulences qui ont frappé plusieurs États de la région et dont les conséquences ont été désastreuses, faut il le mentionner. Le souverain, dans ce cadre, ne se présente pas comme un acteur partisan, mais comme un arbitre institutionnel garant de la cohésion nationale et de la continuité des réformes ambitieuses entreprises. Sans cette autorité morale et politique d'une grande subtilité, le pays risquerait de sombrer dans les mêmes blocages que connaissent d’autres régimes parlementaires fracturés par les querelles d’appareils et les ambitions personnelles. Déplacer le débat autour des insuffisances et imperfections vers se sujet là, c'est s'éloigner dangereusement du véritable enjeu : revitaliser et assainir la vie politique. Les appels à un transfert accru de prérogatives vers le Parlement passent souvent à côté du vrai problème : la faiblesse du corps partisan. Le mal du système politique marocain ne vient pas d’un excès d’autorité monarchique, mais d’un déficit de crédibilité des autres acteurs politiques. La monarchie n’a jamais empêché les partis de se montrer compétents, cohérents ou audacieux. Trop souvent, ceux-ci ont préféré la rhétorique à l’action, abandonnant le terrain et la responsabilité. Le défi réside donc moins dans l’affaiblissement du pouvoir royal que dans la moralisation de la vie publique, la valorisation du contrôle parlementaire et l’exigence de compétence chez les élus. La démocratie ne se mesure pas uniquement à la répartition formelle des pouvoirs, mais à la qualité de leur exercice et à l'impact sur la vie de tous les jours et sur le cours de l'histoire. Depuis l’indépendance, la force du Maroc tient à une constante immuable : réformer sans rupture, moderniser sans renier ses fondements. Ce modèle, parfois critiqué au nom d’un idéalisme importé et d'une idéologie aujourd'hui effondrée après avoir causé bien des malheurs, demeure l’un des rares à concilier stabilité, ouverture et ambition. Céder au mimétisme institutionnel serait une erreur stratégique dans un contexte mondial où même les grandes démocraties doutent de leurs propres mécanismes. Le peuple marocain dans sa majorité le sait. Il en est même profondément convaincu. Il va même jusqu'à réclamer que tous le pouvoir soit concentré entre les mains du Roi; une façon de dire haut et fort son ras le bol du fonctionnement des institutions qu'il a lui même élues. Quel paradoxe que de voter pour des gens et d'en appeler au Roi pour nous en débarrasser! Etonnant, non? C'est tous le particularisme de cette nation. Le Maroc n’a pas besoin d’un changement de régime, mais d’un sursaut politique et moral. La monarchie, garante de la continuité, n’est pas un frein à la démocratie marocaine : elle en est la colonne vertébrale. S'unir autour, est la singularité de ce pays qui a su traverser l'histoire, fidèle à lui même. Ce modèle est unique et fait des envieux de tout genre. Comme le rappelait Hassan II, la démocratie n’a pas une seule définition. Chaque peuple doit inventer la sienne. Cette leçon reste d’une actualité saisissante : le Maroc poursuivra sa voie propre, celle d’un équilibre réfléchi entre autorité et participation, tradition et modernité, un équilibre qui fait sa force et fonde sa stabilité. Le Maroc avance, et même à grands pas. Quant aux aventuriers et apprentis sorciers de la politique: prisonniers de leurs contradictions, de leurs illusions et de leurs échecs, ils finiront par s’échouer sur les rives de l’histoire. Ils avancent masqués derrière des slogans porteurs: le communiste devient soudain un ardent défenseur des droits humains et l'islamiste se découvre une vocation démocratique. Ils oublient simplement que l'histoire les a déjà jugé et que les modèles ne manquent pas et les marocains le savent. Ils ne sont pas dupes. Il n'est pas question ici de ceux qui ont déjà fait leur mea culpa et se sont repentis bien évidemment, mais de tous les autres.

Réformer, oui. Imiter, non. Le Maroc face au leurre parlementaire...

Partout où il a été adopté, le modèle parlementaire montre ses limites. En Europe, les crises politiques répétées et les gouvernements éphémères se multiplient, nourrissant le désenchantement citoyen. En Israël, la succession d’élections en un laps de temps restreint illustre une instabilité chronique. En Grande-Bretagne, la saga du Brexit a révélé les failles d’un système tiraillé entre légitimité électorale et fragmentation politique. Partout, la logique des coalitions fragiles et des compromis de circonstance a transformé le parlementarisme en machine à divisions et en vecteur de populisme. Là où le parlement se fragmente, c'est la crise assurée: la France est entrain de l'expérimenter amèrement. Et pourtant c'est quand le parlementarisme s’essouffle que certains interrogent l'équilibre institutionnel du pays, l'évoquant de manière anachronique en tant que modèle adéquat ! Ce constat suscite un débat récurrent; Certains milieux, séduits par un idéal importé, proposent de « parlementariser » davantage le système politique, voire de réduire encore plus le rôle institutionnel du Souverain. Une proposition affriolente en apparence, mais dangereusement déconnectée des réalités nationales, historiques, sociologiques et profondément politiques; L'équilibre institutionnel au Maroc s'étant forgé par l’histoire en cohérence avec la géographie et les données démographiques. Le Maroc n'est pas un pays comme les autres et son peuple encore moins. C'est Etat nation d'un particularisme qui se distingue beaucoup parmi d’autres particularismes dans la région et au-delà. Depuis la Constitution de 2011, le pays avance sur une trajectoire singulière : celle d’une monarchie constitutionnelle équilibrée, conjuguant stabilité de l’État et pluralisme politique réel. Cette articulation subtile entre la légitimité historique du Trône et la légitimité démocratique des autres institutions a permis au pays d’éviter les turbulences qui ont frappé plusieurs États de la région et dont les conséquences ont été désastreuses, faut il le mentionner. Le souverain, dans ce cadre, ne se présente pas comme un acteur partisan, mais comme un arbitre institutionnel garant de la cohésion nationale et de la continuité des réformes ambitieuses entreprises. Sans cette autorité morale et politique d'une grande subtilité, le pays risquerait de sombrer dans les mêmes blocages que connaissent d’autres régimes parlementaires fracturés par les querelles d’appareils et les ambitions personnelles. Déplacer le débat autour des insuffisances et imperfections vers se sujet là, c'est s'éloigner dangereusement du véritable enjeu : revitaliser et assainir la vie politique. Les appels à un transfert accru de prérogatives vers le Parlement passent souvent à côté du vrai problème : la faiblesse du corps partisan. Le mal du système politique marocain ne vient pas d’un excès d’autorité monarchique, mais d’un déficit de crédibilité des autres acteurs politiques. La monarchie n’a jamais empêché les partis de se montrer compétents, cohérents ou audacieux. Trop souvent, ceux-ci ont préféré la rhétorique à l’action, abandonnant le terrain et la responsabilité. Le défi réside donc moins dans l’affaiblissement du pouvoir royal que dans la moralisation de la vie publique, la valorisation du contrôle parlementaire et l’exigence de compétence chez les élus. La démocratie ne se mesure pas uniquement à la répartition formelle des pouvoirs, mais à la qualité de leur exercice et à l'impact sur la vie de tous les jours et sur le cours de l'histoire. Depuis l’indépendance, la force du Maroc tient à une constante immuable : réformer sans rupture, moderniser sans renier ses fondements. Ce modèle, parfois critiqué au nom d’un idéalisme importé et d'une idéologie aujourd'hui effondrée après avoir causé bien des malheurs, demeure l’un des rares à concilier stabilité, ouverture et ambition. Céder au mimétisme institutionnel serait une erreur stratégique dans un contexte mondial où même les grandes démocraties doutent de leurs propres mécanismes. Le peuple marocain dans sa majorité le sait. Il en est même profondément convaincu. Il va même jusqu'à réclamer que tous le pouvoir soit concentré entre les marin du Roi; une façon de dire haut et fort son ras le bol du fonctionnement des institutions qu'il a lui même élues. Quel paradoxe que de voter pour des gens et d'en appeler au Roi pour nous en débarrasser! Etonnant, non? C'est tous le particularisme de cette nation. Le Maroc n’a pas besoin d’un changement de régime, mais d’un sursaut politique et moral. La monarchie, garante de la continuité, n’est pas un frein à la démocratie marocaine : elle en est la colonne vertébrale. S'unir autour, est la singularité de ce pays qui a su traverser l'histoire, fidèle à lui même. Ce modèle est unique et fait des envieux de tout genre. Comme le rappelait Hassan II, la démocratie n’a pas une seule définition. Chaque peuple doit inventer la sienne. Cette leçon reste d’une actualité saisissante : le Maroc poursuivra sa voie propre, celle d’un équilibre réfléchi entre autorité et participation, tradition et modernité, un équilibre qui fait sa force et fonde sa stabilité. Le Maroc avance, et même à grands pas. Quant aux aventuriers et apprentis sorciers de la politique: prisonniers de leurs contradictions, de leurs illusions et de leurs échecs, ils finiront par s’échouer sur les rives de l’histoire. Ils avancent masqués derrière des slogans porteurs: le communiste devient soudain un ardent défenseur des droits humains et l'islamiste se découvre une vocation démocratique. Ils oublient simplement que l'histoire les a déjà jugé et que les modèles ne manquent pas et les marocains le savent. Ils ne sont pas dupes. Il n'est pas question ici de ceux qui ont déjà fait leur mea culpa et se sont repentis bien évidemment, mais de tous les autres.

Réformer, oui. Imiter, non. Le Maroc face au leurre parlementaire...

Partout où il a été adopté, le modèle parlementaire montre ses limites. En Europe, les crises politiques répétées et les gouvernements éphémères se multiplient, nourrissant le désenchantement citoyen. En Israël, la succession d’élections en un laps de temps restreint illustre une instabilité chronique. En Grande-Bretagne, la saga du Brexit a révélé les failles d’un système tiraillé entre légitimité électorale et fragmentation politique. Partout, la logique des coalitions fragiles et des compromis de circonstance a transformé le parlementarisme en machine à divisions et en vecteur de populisme. Là où le parlement se fragmente, c'est la crise assurée: la France est entrain de l'expérimenter amèrement. Et pourtant c'est quand le parlementarisme s’essouffle que certains interrogent l'équilibre institutionnel du pays, l'évoquant de manière anachronique en tant que modèle adéquat ! Ce constat suscite un débat récurrent; Certains milieux, séduits par un idéal importé, proposent de « parlementariser » davantage le système politique, voire de réduire encore plus le rôle institutionnel du Souverain. Une proposition affriolente en apparence, mais dangereusement déconnectée des réalités nationales, historique, sociologique et profondément politique; L'équilibre institutionnel au Maroc s'étant forgé par l’histoire en cohérence avec la géographie et les données démographiques. Le Maroc n'est pas un pays comme les autres et son peuple encore moins. C'est Etat nation d'un particularisme qui se distingue beaucoup parmi d’autres particularismes dans la région et au-delà. Depuis la Constitution de 2011, le pays avance sur une trajectoire singulière : celle d’une monarchie constitutionnelle équilibrée, conjuguant stabilité de l’État et pluralisme politique réel. Cette articulation subtile entre la légitimité historique du Trône et la légitimité démocratique des autres institutions a permis au pays d’éviter les turbulences qui ont frappé plusieurs États de la région et dont les conséquences ont été désastreuses, faut il le mentionner. Le souverain, dans ce cadre, ne se présente pas comme un acteur partisan, mais comme un arbitre institutionnel garant de la cohésion nationale et de la continuité des réformes ambitieuses entreprises. Sans cette autorité morale et politique d'une grande subtilité, le pays risquerait de sombrer dans les mêmes blocages que connaissent d’autres régimes parlementaires fracturés par les querelles d’appareils et les ambitions personnelles. Déplacer le débat autour des insuffisances et imperfections vers se sujet là, c'est s'éloigner dangereusement du véritable enjeu : revitaliser et assainir la vie politique. Les appels à un transfert accru de prérogatives vers le Parlement passent souvent à côté du vrai problème : la faiblesse du corps partisan. Le mal du système politique marocain ne vient pas d’un excès d’autorité monarchique, mais d’un déficit de crédibilité des acteurs politiques. La monarchie n’a jamais empêché les partis de se montrer compétents, cohérents ou audacieux. Trop souvent, ceux-ci ont préféré la rhétorique à l’action, abandonnant le terrain et la responsabilité. Le défi réside donc moins dans l’affaiblissement du pouvoir royal que dans la moralisation de la vie publique, la valorisation du contrôle parlementaire et l’exigence de compétence chez les élus. La démocratie ne se mesure pas uniquement à la répartition formelle des pouvoirs, mais à la qualité de leur exercice et à l'impact sur la vie de tous les jours et sur le cours de l'histoire. Depuis l’indépendance, la force du Maroc tient à une constante immuable : réformer sans rupture, moderniser sans renier ses fondements. Ce modèle, parfois critiqué au nom d’un idéalisme importé et d'une idéologie aujourd'hui effondrée, demeure l’un des rares à concilier stabilité, ouverture et ambition. Céder au mimétisme institutionnel serait une erreur stratégique dans un contexte mondial où même les grandes démocraties doutent de leurs propres mécanismes. Le peuple marocain dans sa majorité le sait. Il en est même profondément convaincu. Il va même jusqu'à réclamer que tous le pouvoir soit concentré entre les marin du Roi; une façon de dire haut et fort son ras le bol du fonctionnement des institutions qu'il a lui même élues. Quel paradoxe que de voter pour des gens et d'en appeler au Roi pour nous en débarrasser! Etonnant, non? C'est tous le particularisme de cette nation. Le Maroc n’a pas besoin d’un changement de régime, mais d’un sursaut politique et moral. La monarchie, garante de la continuité, n’est pas un frein à la démocratie marocaine : elle en est la colonne vertébrale. S'unir autour, est la singularité de ce pays qui a su traverser l'histoire, fidèle à lui même. Ce modèle est unique et fait des envieux de tout genre. Comme le rappelait Hassan II, la démocratie n’a pas une seule définition. Chaque peuple doit inventer la sienne. Cette leçon reste d’une actualité saisissante : le Maroc poursuivra sa voie propre, celle d’un équilibre réfléchi entre autorité et participation, tradition et modernité, un équilibre qui fait sa force et fonde sa stabilité. Le Maroc avance, et même à grands pas. Quant aux aventuriers et apprentis sorciers de la politique: prisonniers de leurs contradictions, de leurs illusions et de leurs échecs, ils finiront par s’échouer sur les rives de l’histoire. Ils avancent masqués derrière des slogans porteurs: le communiste devient soudain un ardent défenseur des droits humains et l'islamiste se découvre une vocation démocratique. Ils oublient simplement que l'histoire les a déjà jugé et que les modèles ne manquent pas et les marocains le savent. Ils ne sont pas dupes. Il n'est pas question ici de ceux qui ont déjà fait leur mea culpa et se sont repentis bien évidemment, mais de tous les autres.